c'est aujourd'hui......
En France,
depuis juin 1999,
la loi "vise à garantir l’accès aux soins palliatifs"
à tout un chacun, sans condition de ressource,
de milieu social,
de lieu de résidence ou encore de maladie.
En pratique, ce droit semble loin d’être respecté de façon uniforme et repose d'une façon criante un débat éthique dont notre société ne pourra pas faire l'économie très longtemps.
Mourir dans la dignité ?
Ne nous trompons pas de débat...
il ne s'agit pas ici de proposer une aide à mourir En pratique, ce droit semble loin d’être respecté de façon uniforme et repose d'une façon criante un débat éthique dont notre société ne pourra pas faire l'économie très longtemps.
Mourir dans la dignité ?
Ne nous trompons pas de débat...
mais bel et bien des soins
qui permettent aux personnes en fin de vie
de terminer leur parcours dans la dignité,
jusqu'à leur mort naturelle.
Nos comités d'éthiques, nos églises et nos partis politiques se sont légitimement emparés de cette question et il est intéressant de lire leurs écrits: ils en disent long sur leur vision du respect de la dignité de l'homme.
5 commentaires:
être là
tenir la main
échanger des regards
accompagner
Une journée où le mot "humanité" prend tout son sens.....
Becsbecsbecs!
demain c'est celle contre la douleur ...
bien loin d'être prise en compte ...
Ce n'est pas qu'il semble loin d'être respecté ce droit, c'est qu'il ne l'est pas du tout pour la grande majorité des personnes "en fin de vie".
(qu'on assimile souvent à tort à des vieux - je n'aime d'ailleurs pas cette expression, "en fin de vie", le mot mourant n'est pas indigne).
Pour l'avoir vécu de très près, je sais que parmi "ces personnes", il y a également beaucoup d'enfants.
Je ne sais pas si on meurt dans la dignité mais l'essentiel est de ne pas mourir dans l'indignité. Parfois, ça peut passer par un coup de pouce médicamenteux.
Être présent, soutenir, aimer, c'est fantastique si on peut mais ça ne suffit pas à apaiser la souffrance physique.
La frontière est souvent très mince entre l'aide à mourir et les soins...
Ma conviction profonde, c'est qu'au cas par cas, il faut quelquefois franchir la frontière. On n'en sort pas indemne mais on a fait ce qu'il fallait pour l'autre...
Merci Claire d'avoir abordé ce sujet qui divise tellement.
C'est courageux.
c'est vrai que ce droit est souvent bafoué, surtout pour les personnes qui n'ont pas une famille aimante autour d'eux....c'est terrible..
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